L’infiltrométrie

Afin de répondre à la valeur de référence requise en matière d’étanchéité à l’air, l’enveloppe d’une construction neuve ne doit pas comporter d’anomalies de type déperditions thermiques, comme c’est le cas lorsqu’il existe des fuites d’air ou une mauvaise circulation de l’air intérieur.

Pour s’assurer du respect de cet impératif, le maître d’ouvrage d’une construction neuve doit mandater un opérateur pour effectuer un test d’infiltrométrie.

Le test d’infiltrométrie obligatoire doit être réalisé en fin de chantier mais afin de s’assurer que celui-ci répondra aux exigences de la RT 2012, le recours à un test d’infiltrométrie intermédiaire en cours de chantier, c’est-à-dire une fois que le bâti est hors air et hors eau, est vivement recommandé pour corriger les imperfections au plus tôt et ne pas retarder la restitution des locaux.

Un test d’infiltrométrie consiste en l’installation d’une porte soufflante munie d’un ou plusieurs ventilateurs selon le volume de la construction.

Permettant la mise sous pression du bâtiment, le test d’infiltrométrie se penche sur son étanchéité afin de vérifier la qualité de son enveloppe pour évaluer sa conception générale en matière notamment de performance thermique, grâce à des mesures mises en œuvre au travers d’un logiciel adapté.

En plus d’être un parcours obligé de tout bâtiment neuf devant répondre à la réglementation thermique en vigueur, le test d’infiltrométrie s’insère parfaitement dans l’étude d’un projet de rénovation énergétique, puisqu’il permet d’émettre des recommandations pour améliorer une construction, tant du point de vue de son isolation thermique que phonique.